© Marie Monteiro
Ce n’était pas toujours facile d’affronter le vide, la misère, le refus, la violence, l’épuisement mais en face il y avait aussi des sourires, des larmes, du plaisir et des émotions… ah oui j’oubliais… il y avait aussi beaucoup de rire !!!
Personnellement j’aime rire un maximum dans ma vie et là… après le confinement et toute cette gestion cauchemardesque de nos chers gouvernants et bien j’avais encore plus envie d’amener du rire et de la légèreté aux gens.
Attention !
Beaucoup s’imaginent (personne ici je pense !) que la légèreté et le rire ne sont pas des armes culturelles nobles.
Et bien, au contraire, je crois qu’il y a énormément de poésie dans l’absurdité, l’idiotie, l’humour et la folie d’aller trop loin.
En tout cas j’en ai longuement parlé avec Casimir et il me l’a confirmé !
Et oui… comme vous le savez tous… j’écoute toujours les conseils de Casimir.
Pour ce qui concerne les rencontres de ces deux week-ends… il y en a eu tellement !
Je vais évoquer dans le désordre :
– la rencontre avec les dealers du coin et leur gros 4×4
Ce public là n’est pas facile à capter… mais avec Martine et Casimir aux commandes tout est possible !
Ils nous ont regardés, ils nous ont écoutés, ils ont mis leur musique pour la démonstration de bâton/majorette, ils ont ri… pas d’agressivité !
La chorégraphie était plus qu’approximative mais ils nous ont mis 9 sur 10… je trouve cela encourageant, à tous les niveaux d’ailleurs !
– un groupe d’adolescents dans un parc à craqué pour Martine. Son assistant Casimir s’est empressé de rejoindre ce moment suspendu d’échanges de musique et d’accueil générationnel… ils avaient envie de partager avec nous et tout était fluide !
Un jeune a même accepté de mettre le masque d’Hyppolite… c’est dire !!! J’ai une ado à la maison et c’est pas près d’arriver, je peux vous l’assurer.
J’ai eu la chance de faire un tour de scooter dans le parc. Il allait un peu vite pour Casimir mais il s’en souviendra longtemps je pense… alors ça n’a pas de prix !
– Face à une tour de… pffffff… plein d’étages, on s’est posé avec Wilfried… personne aux fenêtres… du vent… désertique et glauque !
Et puis on s’est lancé.
Très vite des têtes sont sorties, surprises au départ puis suspendues à notre mêlement de partage.
Là aussi ça n’a pas de prix !
Enfants, grands très abîmés, vieux non loin abîmés… ils étaient là avec le sourire à la fin et le remerciement qui va bien.
Il y a quand même un côté magique à cela ne l’oublions pas !
La soi-disant culture pour tous est totalement inexistante.
Alors c’est pas facile mais personnellement j’ai l’impression d’avoir le métier que j’aime.
Je referme la page politique car Casimir n’aime pas la politique et devient tout rouge… si je veux revivre l’aventure, je dois préserver la couleur jaune si reconnaissable chez Casimir !
Casimir à envie de parler des deux finals du premier week-end.
Je lui ai dit que ce n’étais pas le sujet mais il insiste !
Alors je dirais juste qu’il y avait quand même des fées autour de nous pour finir en beauté de la sorte !
Merci encore à tous car un enterrement, une résurrection, un baptême dans l’eau et une rencontre avec Murielle L’hermine en un week-end, c’est quand même pas croyable (c’est pas moi qui parle, c’est Casimir vous l’aurez deviné).
Je finirai par un moment à part, très intime : un passage piétons, une dame sur un banc et Chtou m’accorde sa voix pour un duo charmant et poétique. Un échange avec rien ou pas grand-chose mais cette dame est restée là jusqu’au bout… c’est touchant de donner à 1 personne sans aucune retenue, sans attente… juste donner et recevoir.
Laurent Falguiéras – Pic La Poule
