Bonjour à toutes et tous,
Evidemment, nous sommes confiné.e.s, et ce n'est pas fini !
Nous ne pouvons toujours pas reprendre nos activités :
Donc, pas de présentations de chantiers ou de spectacles en espaces publics, sûrement jusqu'à mi-juillet au moins,
et pas de résidences d'équipes artistiques qui viendraient travailler même en espaces clos, au moins jusqu'au 11 mai.
La liste des annulations s'allonge.
Et nous continuons à détailler ces annulations, toujours par souci
d'information aussi précise que possible et par solidarité avec les
artistes que nous devions accueillir :
Ainsi, sont annulées :
- les résidences de Mastoc Production pour « Des oiseaux sur ma bouche » et de Bougrelas pour « Façade » du 20 au 25 avril
- la sortie publique de résidence de « Des oiseaux sur ma bouche » le 23 avril
- la sortie publique de résidence de « Façade » à Lagord le 25 avril
- la seconde résidence de la compagnie Brasse Brouillon du 28 avril au 6 mai
- les sorties publiques de résidence prévues à Laleu et La Pallice les 3 et 6 mai
- la représentation du spectacle « Batman contre Robespierre » du Grand Colossal Théâtre, au Gabut le 7 mai
ainsi que toutes les rencontres, les répétitions ouvertes, les ateliers, prévu.e.s jusqu'à fin mai au moins, avec différents établissements scolaires et centres de loisirs.
Et nous verrons avant fin avril si nous pouvons reprendre et reporter
les accueils d'artistes en résidences à partir de mi-mai, même hors tout
public,
notamment celle du Grand Colossal Théâtre qui devait débuter à cette période pour leur création « Enterre-moi partout ».
Mais est annulé aussi: notre temps fort Fêtes le Pont prévu
du 21 au 24 mai,
où devaient être présentées les créations et autres spectacles des
compagnies Adhok, Grand Colossal, CIA, Qualité Street, 100issues,
Bougrelas, Mastoc Production, Brasse Brouillon, Nanoua, Du Grenier au
Jardin, Les Barbus, L'Etabli.
Et pourtant : nous voulons toujours croire que d'autres
temps pourront nous réunir à la rentrée (de septembre...) et nous
envisageons déjà de vous retrouver cet automne, avec la plupart de ces
artistes et leurs univers.
Cela étant, même si les conditions de nouvelles résidences et de
nouvelles rencontres publiques étaient réunies, nous ne pourrons pas
recommencer comme si de rien n'était !
Nous rêvons un Fêtes le Pont d'automne libre et aussi joyeux que possible !
Mais comment apporter notre petite pierre à envisager, imaginer autrement
« notre futur » ?
Nous sommes sur le pont dès maintenant pour y travailler, avec artistes, partenaires, complices, habitants...
L'équipe du CNAREP reste bien sûr confinée, par nécessité, civisme et solidarité, mais mobilisée.
Et vous pouvez toujours nous joindre par courriel ces prochains temps. Toutes informations sur notre site :
www.cnarsurlepont.fr
À très bientôt dans la rue !
Pour l'équipe du CNAREP,
Bruno de Beaufort
Rappel des épisodes précédents :
Pour soutenir le travail engagé avec les artistes sur cette saison, nous
avons décidé de maintenir les apports financiers en production des
équipes qui devaient venir en résidence,
et nous tenterons, autant que possible, de reporter au mieux toutes ces
résidences, créations, représentations, et autres rencontres, dans
l'année 2020.
Conscients des conséquences que cette situation produira et au
regard de la fragilité du domaine des arts vivants,nous nous engageons
d'ores et déjà à étudier chaque cas,
et à faire en sorte qu'aucune compagnie initialement programmée dans cette période n'ait à supporter de pertes financières.
Les arts et les cultures, pour autant qu'ils véhiculent des valeurs
d'humanité, de dignité, d'équité, sont à notre sens des biens communs
qu'il faut absolument préserver, de la même façon que la santé,
l'éducation, la justice,..., sont des services publics qui n'auraient
jamais dû être mis en péril.
Nous espérons vous informer dès que possible de la reprise de la saison,
même si ce sera sûrement différent, et chargé de ce que nous aurons
vécu toutes et tous, ensemble, même confinés.
Mais l'espace public doit rester un lieu de rencontres, de partages, pas seulement de circulation.
Avec toujours une pensée particulière à celles et ceux qui sont
mobilisé.e.s pour assurer les soins d'urgence et de première nécessité
auprès de la population, et à celles et ceux qui souffrent.
PS : et continuez à parler à vos proches, vos voisins, même si c'est
au téléphone, ou depuis le balcon, à sourire au passant, adresser
un affectueux salut au sans-domicile-fixe, à l'étranger qui vient, même
de loin : ne leur faites pas la guerre !